Qualifié pour les finales régionales de Coupe de France féminine où il rencontrera une forte adversité, le club privilégie surtout le championnat de Régional 1, où il est promu.

« Il y a deux façons de considérer les choses. Pour les joueuses, l’étiquette Coupe de France, l’espoir d’atteindre le 1er tour fédéral, de recevoir les maillots compte. Pour l’entraîneur que je suis, ce sont avant tout des matches de travail », tranche Christophe Charbonnier. Au Saint Georges-Guyonnière FC depuis 2020, il dirigera son équipe dimanche 30 septembre lors des finales régionales de Coupe de France face à Orvault (R1), le tirage a eu lieu mardi 18 octobre. En jeu pour le club de Régional 1, une place au 1er tour fédéral, atteint seulement en 2018. Un autre monde, avec l’entrée en lice des formations de D2.

Pour le moment, le parcours du S2GFC a ressemblé à une promenade de santé : un carton d’entrée contre une D1 (Saint-Nazaire, 7-2) avant deux matches sérieux contre des formations de R2 (2-0 contre Pays Noir puis Andrezé). Le 5e tour sera d’un autre acabit, avec un déplacement à Orvault, grosse écurie de son championnat et qui partira favori de la rencontre.

Un effectif juvénile

Pour l’entraîneur, l’objectif reste donc le R1. Après une saison quasi-blanche en R2 en 2020-21, il a réussi à promouvoir l’équipe dans la division supérieure en 2021-2022. Dans une poule hétérogène, il fixe « le maintien comme objectif n° 1. Nous ne devons pas nous louper contre nos adversaires directs. Je ne crains pas la descente avec un effectif complet. » C’est pourtant là que le bât blesse, l’équipe étant pénalisée depuis le début de la saison par des absences dans le secteur offensif.

Christophe Charbonnier doit donc puiser ses remplaçantes dans son groupe juvénile (la moitié du groupe A moins de 20 ans). De valoriser aussi le travail de formation d’un club où un tiers des licenciés sont des licenciées, et qui a des liens avec le collège et le lycée voisins. « J’essaie d’envoyer les meilleures U18 en senior afin de les préparer, présente le technicien. Une véritable passerelle est instaurée entre les équipes. Cela nous aide à conserver nos joueuses, mais permet d’en attirer d’autres de l’extérieur. »

Avant son échéance de Coupe de France, Saint Georges-Guyonnière jouera dimanche 23 octobre son troisième match de R1.